DAY 12-13-14 : Work hard, play hard
DAY 12: Vendredi 14 juillet
Après une
nuit comme les autres (nullement besoin de dire ce que cela implique je
suppose) le groupe se divise. Evy et Fred s’en vont en ville pendant que le
reste reprend le travail. Malgré nos corps engourdis, la fin étant en vue, nous
travaillons d’arrache-pied pour atteindre enfin le puit. Evidemment, la
dernière partie est une des plus compliquée. La terre très compacte, un gouffre
à franchir, cailloux après cailloux à briser… Chris, Aushim et Gil se relaient
sans cesse sur les 30 derniers mètres avec le soutien indispensable de Melissa.
Et là… VICTOIRE ! Le dernier coup de pioche est donné à 15h45 précise.
Tout le monde se saute dans les bras, nous sautons et dansons de joie avec les
ouvriers. 9 jours de travail acharné arrivent à conclusion. Reste à peaufiner
le travail, mais cela sera pour une autre jour.
Toute l'equipe contente !
Les derniers metres de la tranchee
Pendant ce
temps en ville, Fred & Evy ont mis à jour notre blog et profitent d’un bon
hamburger avec des frites, ne valant pas les nôtres bien sûr mais peu importe.
Ils font également quelques courses afin de nous réapprovisionner et de pouvoir
cuisiner un repas « bien comme chez nous » une fois de retour au
village.
Encore
euphorique d’avoir atteint le puit, Aushim fait une découverte lugubre lors de
notre retour du chantier… les souris ont encore frappées. Elles vont de plus en
plus loin dans leurs mesquineries. Cette fois c’est l’ourson d’Evy qui a fait
les frais de leur malveillance. Nous l’avons retrouvé pendu dans le lit d’Evy avec
un mot ne laissant rien à l’imagination : « Un de moins pour nous
mettre des bâtons dans les roues – signé les souris. PS : Tu es la
prochaine ». Nous imaginons déjà la réaction d’Evy à son retour et nous nous
préparons au pire. Le choc fut grand, néanmoins une battante tel qu’elle s’en
est vite remise décidant que désormais la guerre est déclarée.
La
cruauté de ces souris ne connait aucune limite
Nous
terminons la soirée en reflétant au travail accompli. Plus de 800m de tranchée
d’une profondeur moyenne de 40cm creusée à l’aide d’outils rudimentaires. Malgré
l’aide d’ouvriers, cela reste un exploit dont nous ne sommes pas peu fiers.
DAY 13 :
Zaterdag 15 juli
De gracht
is voltooid, toch rest er ons nog een paar afwerkingen. Zowel mentaal als
fysiek hebben we het heel moeilijk om nog maar eens onze werktuigen vast te
nemen en nog maar eens te graven. Gelukkig heeft Aushim ’s ochtends een kop
koffie gedronken, zij die hem kennen weten welk effect dit op hem heeft. In
zijn normale doen heeft hij al meer energie dan een doorsnee mens, de cafeïne
zorgde ervoor dat hij drie keer zo snel groef en hem zo bezig zien gaf ons de
moed om alles af te werken op een dag.
Terwijl Gil
nog maar eens een potje voetbalt met enkele van onze werkmannen, beginnen om
17u30 Aushim en Evy aan onze maaltijd.
Het menu: spaghetti met ratatouille en een stukje kip. Wetende dat om 18 uur
het pikkedonker is en er geen elektriciteit is in ons dorpje, was het geen eitje
om alles correct te snijden. De botte messen die ze hier gebruiken
vergemakkelijkten hun taak niet. Gelukkig hadden Fred en Evy bier en wijn gekocht om ons moed in te drinken.
Voetballen en koken
met GenCoo village
Na 2 uur
was onze maaltijd eindelijk klaar en het was heerlijk. Al vond de lokale
bevolking het iets minder en merkten we dat ze ons om 21u een tweede maaltijd
hadden klaargemaakt... Gil, Chris en Fred stortten zich op de rijst die ze
voorgeschoteld kregen, de andere hadden hun buikje al vol met de spaghetti.
Ondertusen
waren we begonnen met verschillende spelletjes te spelen: UNO, jungle speed, “wie-ben-ik”.
Dit alles samen met een lekker kopje malawische gin. Dit alles bij kaarslicht,
zeer sfeervol. Tijdens de spelletjes halen Aushim en Gil het bloed vanonder de
nagels van Melissa door haar constant te treiteren op een manier die hun eigen
is. Zij vonden het hilarisch, Melissa wat minder. Uiteindelijk gaat iedereen
slapen als even goede vrienden.
DAY 14: Dimanche 16
juillet
Jour de
repos! Enfin plus ou moins. Nous nous permettons de faire la grasse matinée et
nous sortons de notre lit à 7h30, décadence quand tu nous tiens. Après le petit
déjeuner, notre hôte Michèle a prévu le sacrifice d’une chèvre lors de sa fête
de départ. Evy s’était courageusement proposée pour effectuer la mise à mort
mais s’est rétractée au dernier moment. Fred et Melissa préfèrent ne pas
assister à la scène, cependant le reste estime que cela fait partie de la
culture locale et regarde comment les locaux sacrifient la chèvre. Un spectacle
hors du commun pour des citadins comme nous, cependant l’absence d’émotion chez
les bouchers du jour nous fait réaliser que pour eux rien n’est plus normal et
que cela n’est nullement cruel mais que cela fait partie de leur quotidien. Le
nettoyage de la carcasse se fait avec expertise sous notre regard analytique.
Nous
profitons de ne pas devoir travailler pour bien nous reposer. Fred et Gil
décident d’enfin tester le hamac de Chris. Accroché entre deux arbres, ne pas
être couché sur une surface dure ou sale les font s’évader et penser au confort
que nous avons en occident.
Pendant ce temps, les autres font
leur lessive. Dur de ravoir toute la terre incrustée dans nos vêtements,
néanmoins cela va de mieux en mieux et le blanc réapparaît presque. Presque.
Les garçons en profitent de se raser
encore une fois, histoire d’être un peu plus présentable.
Evy et Melissa en
pleine lessive.
La chèvre
sacrifiée au matin nous est servie en repas à midi. Un vrai délice. Nous nous
faisons la remarque que malgré le manque d’épices dans la cuisine locale,
beaucoup de nos plats sont savoureux.
Vers 15h15
nous nous mettons en route pour l’évènement du weekend : un match de foot
entre le village voisin et l’équipe Edukado renforcée par nos ouvriers. Cela
s’apparente à une dream-team, même si pour Gil il n’y a qu’une dream-team qui
compte. Le match aura lieu sur ce qui, au vu des trous et la dénivellation d’un
endroit à l’autre, peut difficilement être appelé un terrain de foot mais cela
fera l’affaire. Le match débute et il est très vite évident qu’il sera très
compliqué de jouer correctement. La bonne ambiance est là et les très nombreux
spectateurs semblent trouver le spectacle hilarant. Notre équipe encaisse un
but en début de seconde mi-temps, mais les ardoises sont vite remises à zéro
grâce à un but d’Aushim (une assiste magnifique
de Gil). Nombres de nos supporters envahissent le terrain et nous sautent dans
les bras. Deux minutes plus tard le jeu est interrompu par l’irruption d’un
troupeau de vaches sur le terrain… comme on dit souvent ici « This is
Africa ». Le match se termine sur un score nul mais nous avons profité de
ce moment intense. Même Evy et Melissa ont participé et ont joué un rôle non
négligeable en milieu de terrain.
L’équipe Edukado et
GenCoo contre le village Kabuma
Nous
rentrons entourés d’une trentaine d’enfants qui dansent et chantent autour de
nous. Un moment tout simplement inoubliable.
Edukado dance et
chante avec les enfants des villages
Ecrit par/Geschreven door Gil
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